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mardi 8 avril 2014

UN FILM: "POLISSE"


Voilà la bande- annonce du film que nous allons visionner: "Polisse"

Il y a un avertissement : "des scènes, des propos ou des images peuvent heurter la sensibilité des spectateurs"

Synopsis:
Le quotidien des policiers de la BPM (Brigade de Protection des Mineurs) ce sont les gardes à vue de pédophiles, les arrestations de pickpockets mineurs mais aussi la pause déjeuner où l’on se raconte ses problèmes de couple; ce sont les auditions de parents maltraitants, les dépositions des enfants, les dérives de la sexualité chez les adolescents, mais aussi la solidarité entre collègues et les fous rires incontrôlables dans les moments les plus impensables ; c’est savoir que le pire existe, et tenter de faire avec… Comment ces policiers parviennent-ils à trouver l’équilibre entre leurs vies privées et la réalité à laquelle ils sont confrontés, tous les jours? Fred, l’écorché du groupe, aura du mal à supporter le regard de Melissa, mandatée par le ministère de l’intérieur pour réaliser un livre de photos sur cette brigade.


Et voilà la critique: Film coup de poing qui se ressent comme un film coup de coeur, "Polisse" est une plongée vertigineuse et âpre, mais aussi touchante et drôle, dans les bureaux d'une unité spéciale de la police, la Brigade de Protections des Mineurs. Via un style terriblement réaliste, Maïwenn confirme son aura de réalisatrice aimant imprégner ses passages derrière la caméra d'une grosse dose d'authenticité. Son "Polisse" a ainsi des allures de documentaire choc qui vous travaille au coeur et au corps, aussi bien pendant qu'après visionnage. A tel point qu'il réussit le difficile pari de nous faire oublier l'escadron de noms rutilants présents au générique pour que l'on s'attache rapidement aux membres de cette brigade pas comme les autres. De Joey Starr à Marina Foïs, en passant par Nicolas Duvauchelle et tous les seconds rôles, les acteurs, auxquels Maïwenn accorde une grande place, sont pour beaucoup dans la réussite de cette oeuvre chorale, qui se voit alors comme une sorte de grand bordel organisé où les instants les plus dérangeants se trouvent menottés à des moments d'une grande légèreté, épicée par des dialogues relevés et une mise en scène captivante. On assiste, tour à tour médusé et amusé, au traitement de cas incroyablement sordides et de tranches de vie furieusement sympathiques, le tout sans sentimentalisme et avec beaucoup d'humanisme.

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