Lis l'article d'Amélie Lopès
Si être professeur est un métier fatiguant, prenant, exténuant,
irritant, pénible, éreintant (physiquement mais surtout
psychologiquement), si les gamins sont chiants parfois même insolents et
violents, s’ils se moquent de ce qu’on essaie de leur transmettre, si
on est payé peu par rapport à notre investissement… Certes on a beaucoup
de vacances mais P**** on a aussi beaucoup de copies…, prof est bien le
plus beau métier du monde !
Je veux être professeur depuis que je suis petite, j’ai biberonné Le cercle des poètes disparus (et Dirty dancing
mais bon ça n’a rien à voir ;)) dans mon adolescence. Ô Capitaine mon
capitaine. C’est mon idéal. Être LE professeur qui intéressera ses
élèves, les captivera, les fera rire et surtout RÉFLÉCHIR (d’ailleurs je
montre le film à mes élèves et ils ont même le droit de monter sur leur
table).
Être professeur c’est une vocation, je dirais presque une mission, un
sacerdoce (oui une religion !). Et c’est ce qui fait la différence.
Quand je me lève le matin, je suis heureuse d’aller faire mon travail,
d’aller retrouver mes élèves, me confronter à eux (ok pas tous parce que
D et M (et C et …) en 5e sont vraiment fatigants…).
Avec mes troisièmes, j’ai étudié L’écume des jours et
notamment la notion du travail dans cette œuvre (qui est pour ceux qui
ne l’ont pas lue extrêmement négative, ça use, ça fait vieillir, ça
tue…) et ils devaient me rendre en sujet de réflexion : « travaille-t-on uniquement pour gagner de l’argent ? » Et
bien, savez-vous quel est le premier exemple qui leur est venu à
l’esprit pour illustrer ceux qui ne travaillent pas uniquement pour
l’argent ? Moi, leur prof de français !
Évidemment sourire gêné de ma part, mais bien contente tout de même.
J’expliquais dans ma dernière chronique
que je les aimais, et que du coup, je n’avais pas besoin de me demander
s’ils me respectaient. En fait, ils m’aiment. Ok pas tous. Mais la
plupart. On est heureux de se retrouver. C’est un moment de « pause-bonheur »
dans leur journée parfois morose. Quand j’en vois un rentrer dans ma
salle triste ou perturbé, je lui décoche un sourire avec un fort « Bonjour M » et je l’entends grommeler et le vois sourire à moitié. Vous allez me dire: « oui bien sûr, c’est le monde des Bisounours chez elle. »
Non pas du tout, je suis lucide, il y a des jours où ça ne va pas, où
je suis énervée, anxieuse et je crie même parfois. Oui il y a des heures
qui se passent mal et je sors furieuse de ne pas avoir assez avancé ou
de m’être laissé limite bordélisée par ces petits c… ! Oui ça arrive je
vous rassure. Mais peu importe, le lendemain on recommence.
Je suis Laura Martinez, 1ºBach A et je l'ai lu l'article.
RépondreSupprimerDans le futur, une de mes options est d'être un enseignant.
Je suis Fco. Javier, 1ºBach A et je ai lu l'article.
RépondreSupprimerJe pense que c'est un des plus belles metieres et qu'il est très important pour le developpement de la societé et le nôtre.