La question de la création d'un service civique obligatoire est revenue sur le devant de la scène après les attentats de Paris. Les hommes et femmes politiques ont été nombreux à donner leur avis. Mais qu'en pensent les jeunes, qui sont finalement les premiers concernés?
L’instauration
d’un service civique obligatoire pour tous les jeunes fait l’objet
d’un important débat. A la suite des attaques terroristes de
Paris, beaucoup d’élus se sont prononcés en faveur de cette idée;
le groupe PS à l’Assemblée travaille même sur une future
proposition de loi à ce sujet.
Qu’en
pensent les premiers concernés? Interrogés sur la page Facebook du
Figaro
Etudiant,
les réactions sont diverses. Floryane estime que «si ça devient
obligatoire... Ça devient quoi le principe que c’est du bénévolat
et donc quelque chose qu’on est sensé faire parce qu’on a envie
de le faire?». Beaucoup sont du même avis: «le fait de le rendre
obligatoire ferait perdre toute sa valeur au service civique, à la
base volontaire et bénévole...», se désole Chloé. «Le rendre
obligatoire dénature la notion de civisme!» affirme Yannis.
Le
syndicat étudiant Unef se positionne également contre une
proposition de loi: «Obligatoire, non indemnisé, sanctionné par
une amende de 15 000 euros en cas de refus, le service national
républication traduit une vision punitive de la République et un
profond mépris pour les jeunes. Les jeunes veulent s’engager, pas
qu’on leur fasse la morale!». Mêmes échos du côté de la FAGE
(Fédération des Associations Générales Etudiantes): «La FAGE
tient à rappeler sa ferme opposition ... La démarche civique ne
s’impose pas, elle s’apprend.»
D’autres
jeunes, au contraire, s’avouent enthousiastes. Mathilde est à
«200% pour, ça permettrait à tous les jeunes d’apprendre à
nouveau l’effort, le respect, ou d’autres valeurs essentielles
qui se perdent. Ce serait également un moyen de faire une «pause»
dans les études pour découvrir autre chose, voir la «vraie vie»,
tout en rendant service. Je pense que cela développerait des valeurs
comme l’entre-aide, la générosité, le civisme, etc...».
Certains vont même jusqu’à appeler de leurs voeux un «retour du
service militaire», comme Florian, Manon et Marion.
De son
côté, François Chérèque, Président de l’Agence du service
civique, a déclaré sur France Inter ce matin qu’il s’opposait à
un potentiel caractère obligatoire du service civique. «La démarche
citoyenne, ce n’est pas une démarche qui s’impose», a soutenu
François Chérèque. «Et il serait bien que ce projet de loi soit
discuté avec les jeunes».
Créé
en mars 2010, le service civique volontaire connaît depuis près de
cinq ans un succès important auprès des jeunes. Lis ici de quoi ils'agit.
Le figaro étudiant
Je trouve ce projet de service civique très intéressant et satisfaisant, puisque d'un côte, il permet d'avoir une image plus sensible du monde qui t'entoure et, d'autre côté, tu aides les gens et tu te ressent récompensé.
RépondreSupprimerInés Torronteras
Je suis tout à fait d'accord avec l'opinion de Mathilde. L'apprentissage des valeurs c'est incontournable et nécessaire.
RépondreSupprimerÁlvaro Varela 2º BTO C
À mon avis l'idée d'un service civique est très intéressante. Cependant, je comprends bien que tout le monde ne pense pas comme moi, donc, de mon point de vue elle ne devrait pas être obligatoire.
RépondreSupprimerPaula Durac
Fco. Javier Reyes de la Torre
RépondreSupprimerJe l'ai lu et je pense qu'il serait bon en Espgne...
Le fait d'imposer un service civique rend inutile la bénévolat, pourtant cette idée pourrait faire impliquer les jeunes d'une manière active dans la société en leur inculquant des valeurs civiques. Esther Sola.
RépondreSupprimerJe pense également que le service civique doit être volontaire parce qu'on reviendrait au temps du service militaire où il s'agissait d'apprendre les valeurs morales avec un caractère obligatoire.
RépondreSupprimerMarta Gañán Pérez
D'après moi le service civique ne devrait pas être obligatoire parce que son essence c'est le fait d'être choisi par les jeunes. La démarche citoyenne ne peut pas s'imposer car les jeunes ont le droit de la liberté. Quel serait le destin d'un pays dont leur devise "Liberté, égalité, fraternité" se voit réduite en débris par une simple loi d'oppression?
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